Le patron de Google, Eric Schmidt, vient de confirmer que ces données personnelles collectées sur les réseaux WiFi seraient transmises aux régulateurs allemand, espagnol et français. Interrogé par le Financial Times, le responsable explique que tout sera disponible d'ici « deux jours ». Un vœu qui va dans le sens d'une plus grande transparence sur les données recueillies pour StreetView.
Eric Schmidt reconnaît clairement s'être « planté. Soyons clair à ce sujet ». Il confie alors qu'un audit externe sur cette collecte de données sera publié prochainement. De même, une « évaluation interne sur les pratiques de Google » est prévue afin d'évaluer la politique de confidentialité de la firme.
Il faut préciser que cette collecte provoque un tollé dans certains pays européens ainsi qu'aux Etats-Unis. L'Allemagne avait posé à Google un véritable ultimatum, en France, la Cnil expliquait récemment mener une enquête sur le sujet. Le géant fait donc amende honorable en montrant patte blanche. Pour information, Google avait, par le passé, fait le choix (en Irlande) de supprimer les données incriminées par le biais d'une entreprise tierce. Preuve à l'appui. Cette fois, Google cherche à éviter que l'image de « Big brother » ne lui colle à la peau.