Le surf perso au bureau réduit l'attention

Olivier Robillart
Publié le 18 août 2010 à 15h54
Selon certains spécialistes des conditions de travail, la consultation de sites non-professionnels au bureau nuirait à la concentration des salariés. L'apport des sites 2.0 seraient également néfastes à la productivité et peuvent conduire, en cas de sur-dose, à des licenciements.
00A0000002082424-photo-consultation-publique-sur-l-internet-du-futur.jpg

L'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) s'est penchée sur les usages Web des salariés français. Selon le chargé de mission Romain Chevallet, consulter fréquemment des sites non-professionnel à la manière d'un zapping est nuisible : « Cette interruption permanente est néfaste pour le salarié. Selon une étude de l'institut psychiatrique de Londres, passer perpétuellement d'une tâche à l'autre induit une perte de 10 points du quotient intellectuel, soit l'équivalent d'une nuit blanche ».

Par principe, le code du travail estime que l'utilisation à des fins personnelles d'Internet doit se faire de manière raisonnable. Chacun est libre ensuite d'appliquer ce critère comme il l'entend, sinon un juge peut s'en charger en cas de litige...

Demeure la question de savoir si les réseaux sociaux peuvent être utilisés ou visités pour des motifs professionnels. Il devient alors compliqué de décompter le temps passé pour des raisons professionnelles de celui passé pour le plaisir. Une réponse peut être apportée au cas par cas. Après tout, selon LeMonde.fr il paraît que certains journalistes trouvent même des sujets sur Facebook...
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles