Après le service d'hébergement d'Amazon et EveryDNS.net, PayPal fait le dos rond. Concernant Amazon, le motif de rupture invoqué pour bouter Wikileaks hors du Cloud était une violation des termes du contrat. Par exemple, l'hébergeur explique qu'un client doit garantir qu'il détient bien la propriété du contenu qu'il publie et que cela ne cause aucun dommage à un personne ou administration...
Pour rappel, Joe Lieberman, sénateur indépendant américain a vivement critiqué la politique de Wikileaks. Il a même proposé des standards afin que les hébergeurs américains ne tombent pas dans la coopération avec de tels sites. Il a alors mis sur la table un projet de loi visant à créer un crime fédéral en cas de « publication d'informations concernant une source de l'Intelligence américaine ».
En France, c'est Eric Besson, le ministre de l'Economie numérique qui a demandé quels moyens il disposait afin d'empêcher l'hébergeur français OVH de collaborer avec Wikileaks. La société a décidé de saisir préventivement le juge des référés. En attendant, le site d'informations révèle les liens des 208 sites miroirs utilisés pour rediriger son contenu. Un moyen de mieux répartir la charge...