Dans quels pays Internet est-il le plus rapide ? Le classement est tombé !

C’est tout ? Aucun élément d’explication ? Taille et géographie du territoire, déploiement historique des réseaux, moyens mis à disposition, politiques publiques ou privées, taux de couverture des populations, aucun de ces critères n’est abordé ?
Désolant. Autant dire que présentée comme ça, cette « étude » est inutile.

Avec un débit moyen en téléchargement de 166,47 Mbit/s, la France accroche la 12e place, à bonne distance de l’Espagne (166,47 Mbit/s)

@AlexLex14 Non ce n’est pas égalité; pour l’Espagne c’est 178,4

Ookla fait de la collecte, de l’analyse et de de rapports de données mesurées factuelles, c’est leur Job. Maitenant, et grâce à ce point de départ de Ookla, tu peux, pour chaque pays du top 20, nous faire un historique détaillé et une analyse de la situation et des raisons pour lesquelles il est à cette position. Nous lirons ton article avec grand intérêt.

Sinon il y a trois ans, j’avais un collègue Roumain (enfin j’en ai eu un paquet en fait, dans l’I.T., c’est fortement lié d’ailleurs) qui me disait qu’il était choqué de nos connexions belges du tiers monde alors que d’après lui, en Roumanie c’était un autre monde et pour moins cher. Sérieux, moi, à part Ceaușescu qui sort du blindé avant de se faire plomber, les carioles tirées par des vieux chevaux-lasagnes et les miracles des estropiés qui retrouvent leur mobilité après une bonne journée de travail au feux rouge, je connais rien de la Roumanie mais force est de constater qu’il avait raison.

Dire qu’en 2000, la Belgique était dans le top 5 mondial. On a le pays le plus cablé, le plus densément peuplé et avec les prix les plus chers et on est au niveau d’une ile perdue du pacifique…

Exactement C’est corrigé, merci

Et bonne journée tout le monde

Désolé mais mon job n’est pas de faire les analyses pour les autres mais de savoir si ce que je lis apporte de réelles informations et ici ce n’est pas le cas. Ce sont juste des données brutes non traitées et récupérées via un protocole tout aussi brut. Il suffit de lire le fonctionnement de leur Global Index pour le comprendre :

Je cite (via Google Translate):

À partir du 1er janvier 2019, les pays doivent avoir au moins 300 résultats de tests d’utilisateurs uniques pour le haut débit mobile ou fixe au cours du mois considéré pour être inclus dans l’indice. Avant le 1er janvier 2019, nous exigions que les pays aient au moins 3 333 résultats de tests d’utilisateurs uniques pour le haut débit fixe et au moins 670 résultats de tests d’utilisateurs uniques pour le mobile au cours du mois considéré.

Échantillonnage pertinent ? Clairement pas. C’est basé sur les contributions des utilisateurs de SpeedTest, pas sur une étude globale à l’échelle du pays. Si c’est juste les habitants de mon village qui font le test pour la France, on va pas aller loin niveau débit Internet et mobile.

Mon propos est critique sur le fond, peu m’importe le classement. Ce qui m’intéresserait c’est de comprendre quels sont les freins d’accès au très haut débit et les moyens de les faire sauter.

Ces données telles quelles, ne servent à rien et chacun ira de sa propre analyse en voyant midi à sa porte. Je lis déjà un commentaire dans ce sens…

C’est peut être le cas dans les grande aglomérations mais au fin fond des carpates j’en doute. En Roumanie il y a encore des charettes tirées par des chevaux à la campagne, alors la fibre…
Ces données brutes n’ont effectivement que peu d’interêt. Si dans un pays tu as 10 utilisateurs connectées à 10Gb de fibre et qu’il sont les seuls connectés, tu auras une moyenne de malade mais 0,1% de la population connectée… Idem sur le mobile, si tu mesures que dans les grandes aglomérations ca n’a pas de sens.

Même avis que kplan ou Lionel.
Ces chiffres sont à nuancer
Je lis « la Chine 3eme sur le fixe »
Si 20% de la population situé en campagne n’a pas du tout accès à Internet fixe ça change bien la donne, non ?
Alors c’est sur que ceux qui font des tests ont une bonne connexion… mais les autres ?

Je caricature un peu mais : qu’est ce qui est le mieux ?
— avoir 90 % de la population d’un pays qui a acces à Internet fixe. Et le débit moyen est de 50Mbits/s
— avoir seulement 50% de la population qui a accès à Internet fixe. Et ceux là on un débit moyen de 200 Mbit/s
— je continue (pardon j’exagere) : avoir 10% de la population qui surf à 1 Gbit/s et les autres n’ont rien !

C’est sur que ces derniers vont arriver 1er au test

A tous ceux qu me répondent : Oui, on est conscient de ce biais possible (et réel quand on parle le pays semi tribaux comme les Emirats, ou dont une bonne partie est sous développée comme en Roumanie). Mais la technologie elle, elle est là, elle permet de très haut début dans les grandes villes de ces pays là où un pays comme la Belgique a stagné pendant des années et dont le peu de concurrence et la passivité des autorités de régulation a freiné fortement le développement.

Après, pour en revenir à Ookla, je souligne juste que si le job de @kplan c’est pas de faire des analyses, ce n’était pas le propos non plus de la publication de Ookla. Et je vois mal le journaliste de Clubic avoir le temps, l’envie et les fond pour se pencher sur l’analyse des 5 premiers et d’en faire l’hitorique exaustif. Surtout quand Zelda sort le 12 mai

Aucun soucis Dredd
Je dis juste que ces chiffres sont à prendre avec des pincettes.
Par exemple je ne vois pas le Japon : ni en classement fixe, ni en mobile !
Et la Corée du Sud n’apparait pas dans le classement fixe !

Un biais, oui, mais c’est clairement un énorme biais.
Je veux bien croire qu’Alexandre n’ait pas le temps de se pencher sur une analyse complète des données mais un petit mot sur la pertinence de ce classement et le protocole utilisé ne serait pas de trop.
Le titre de l’article est déjà sujet à caution et même le chapô qui pointe la France comme " pas parmi les meilleurs élèves" n’est pas pertinent car il introduit un jugement de valeur alors qu’aucune donnée du rapport ne permet d’en juger réellement.
Pire, le dernier paragraphe introduit un bout d’analyse partielle, donnant un semblant de crédibilité à ce classement alors que l’analyse devrait porter d’abord sur le protocole utilisé.