Les sportifs italiens viennent de se voir interdire la possibilité d'utiliser les réseaux sociaux durant les Jeux Olympiques qui se tiendront à Londres à partir du 27 juillet prochain et jusqu'au 12 août. L'information, révélée par le site espagnol Marca, évoque une décision prise par le Comité Olympique italien (CONI).
Les sportifs italiens qui prendront part aux J.O. à partir de la fin de la semaine prochaine seront réduits au silence sous peine d'amende : le CONI aurait décrété que les contrevenants qui tweeteraient ou interviendraient sur Facebook ou Google+ durant la compétition pourraient écoper d'une amende pouvant aller jusqu'à 100 000 euros, explique le site Marca.
Pour l'heure, le Comité Olympique italien - qui possède lui-même un compte Twitter - n'a pas communiqué officiellement sur le sujet, mais les sportifs adeptes de Twitter l'ont fait comprendre sur la plateforme de microblogging : c'est, entre autres, le cas de la tenniswoman Flavia Pennetta qui déclarait il y a quelques jours que le « silence olympique » débutait le 16 juillet. « Je ne peux pas en dire davantage, du moins c'est ce qu'ils m'ont dit » explique-t-elle. Même discours du côté de l'escrimeur Giorgio Avola : « Plus rien sur Twitter jusqu'à la fin des Jeux Olympiques... je vais essayer de parler avec des actes. »
Paradoxalement, le Comité international olympique (CIO) explique dans un document mis en ligne par Rue89 plus tôt cette année qu'il « encourage les participants (accrédités, c'est-à-dire les sportifs et les journalistes, NDLR) à poster des commentaires sur les réseaux sociaux et de tweeter durant les JO », jugeant la pratique « parfaitement acceptable ». Un point de vue que ne partage pas le CONI, sans doute par souci de préserver la concentration de ses athlètes... en les poussant à couper les ponts avec les réseaux sociaux.