Pendant une dizaine de minutes, le responsable a ainsi interpellé le Président Obama afin que les autorités américaines agissent « justement » et que « les Etats-Unis renoncent à leur chasse aux sorcières contre WikiLeaks. Les Etats-Unis doivent promettre de ne pas chercher à poursuivre notre équipe ou nos sympathisants », ajoute-t-il.
Pour rappel, lors de l'octroi de l'asile politique à Julian Assange, l'Equateur a précisé que ce dernier se sentait menacé dans la mesure où son extradition vers la Suède pourrait entraîner une seconde extradition vers les Etats-Unis, pays dans lequel il pourrait être jugé pour espionnage et trahison. En cas d'extradition, « il n'aura pas un jugement juste mais sera soumis à la justice militaire » considérait ainsi l'ambassadeur d'Equateur.