Google se fait désormais plus précis. Après avoir expliqué qu'il n'existait pas de porte dérobée par laquelle les autorités pouvaient collecter librement des informations, David Drummond, directeur juridique dit désormais avoir envoyé une lettre au Procureur général ainsi qu'au FBI rappelant s'être toujours soumis aux requêtes légales.
Il ajoute : « les affirmations selon lesquelles nous donnons un accès illimité aux données de nos utilisateurs sont tout simplement fausses. Toutefois, les obligations de non-divulgation du gouvernement concernant le nombre de demandes FISA que Google reçoit, ainsi que le nombre de comptes concernés par ces demandes, nourrissent ces spéculations ». Le responsable demande que ces requêtes puissent figurer dans leurs rapports de transparence, en particulier les informations demandées dans le cadre du FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act).
David Drummond insiste en précisant que cette communication permettrait de montrer que le nombre de demandes officielles sur ce motif « est de loin inférieur à celles avancées. Google n'a rien à cacher ». Un mouvement déjà repris par Facebook et Twitter, encourageant les gouvernements à faire preuve de plus de transparence.
Le mouvement intervient alors qu'aux Etats-Unis, l'ACLU (American Civil Liberties Union), l'organisme de défense des libertés civiles indique avoir porté plainte. Elle dit ainsi attaquer la Section 215 du Patriot Act. Celle-ci autorise le gouvernement à demander à la FISC (la Cour dédiée à ces requêtes) de lui faire communiquer des données via les opérateurs (tels que Verizon).
L'ACLU estime que ce texte va à l'encontre de la Constitution américaine, en particulier de la liberté d'expression et de la liberté d'association.