Alors qu'en 2012, les mobinautes aurait consommé environ 5 exaoctets de données - ou 5 milliards de gigaoctets - ce chiffre passerait à 21 exaoctets en 2017. Parmi les sources de trafic passées au crible notons : le surf, la musique en streaming, les vidéos ou encore les applications et jeux nécessitant un accès à Internet. L'analyste David MacQueen explique que depuis 2001, le trafic mobile a quasiment doublé chaque année. Cependant, au fur et à mesure de la pénétration du smartphone dans les pays développés, un ralentissement a commencé à se faire sentir à partir de 2012 avec une hausse annuelle désormais aux alentours de 32%.
Afin de faire face à ces changements d'usages les opérateurs mobiles plancheraient actuellement sur la mise en place d'infrastructures permettant d'optimiser la lecture de vidéos sur des réseaux 3G et 4G, une initiative s'avérant particulièrement onéreuse. Ces chiffres restent toutefois bien en-dessous des prévisions de Cisco qui tablait en février 2012 sur une consommation de 130 exaoctets en 2016.