Le président de Microsoft souhaite que les différents acteurs de la tech travaillent sur des outils de modération communs afin d'éviter la diffusion en direct de tueries de masse, comme récemment en Nouvelle-Zélande.
Le président de Microsoft Brad Smith, en charge des affaires juridiques du groupe, appelle l'industrie tech à prendre ses responsabilités vis-à-vis des outils de communication mis à disposition du public.
La tuerie de Christchurch est un électrochoc pour les GAFAM
Dans un post de blog, il revient sur la tuerie de masse de Chistchurch, en Nouvelle-Zélande, où un individu a ouvert le feu et tué 50 personnes de confession musulmane. Le tireur a filmé toute la scène avec une caméra GoPro fixée sur son corps et diffusé en direct le massacre sur son compte Facebook.Le réseau social à mis 17 minutes pour supprimer la vidéo après la fin du direct, bien assez de temps pour que de nombreuses personnes l'aient enregistré et partagé sur différentes plateformes. YouTube a de son côté indiqué avoir dû retirer 1,5 millions de vidéos relatives à la tuerie en une seule journée.
Des outils partagés pour améliorer la modérations des contenus violents
« Les individus utilisent les plateformes en ligne pour faire ressortir les côtés les plus sombres de l'humanité » explique Brad Smith dans son texte. Il avance l'idée que les plateformes ne peuvent plus gérer la modération de ces contenus violents chacune de leur côté et doivent travailler de concert à des outils partagés et mutualisés, tout en indiquant que la technologie à elle seule ne résoudra pas le problème.« La question n'est pas seulement de savoir ce que la technologie a fait pour exacerber ce problème, mais aussi ce que les entreprises de technologie peuvent faire pour aider à le résoudre » conclut le président de Microsoft.
Facebook a indiqué dans un communiqué procéder à un ré-examen complet des procédures de modération afin d'améliorer les algorithmes de détection à repérer ce type de contenu et à le supprimer immédiatement.
Source : The Verge