Le collectif NoFakeScience lance un appel pour réconcilier scientifiques et journalistes

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 17 juillet 2019 à 09h45
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Composé d'une vingtaine de membres, le collectif milite contre les dérives sensationnalistes et idéologiques dangereuses, qui nuisent à la parole scientifique et au journalisme.

Formé il y a un peu, le collectif NoFakeScience, constitué de journalistes, scientifiques, vulgarisateurs et citoyens, vient de publier une tribune dans la presse française, ces 14 et 15 juillet. Le collège l'a rédigée pour faire bouger les lignes en ce qui concerne le traitement de l'information scientifique dans les médias. Elle est intitulée « Santé, Environnement, Recherche : la méthode scientifique oubliée des médias ».

Stopper le dévoiement grandissant du travail des scientifiques

En 2019, la défiance envers les journalistes et l'information en général n'a peut-être jamais été aussi forte. Pour NoFakeScience, le journalisme ne doit pas biaiser le travail effectué par la communauté scientifique.

Pour mettre fin au « dévoiement grandissant du travail des scientifiques », le collectif appelle les scientifiques et journalistes à travailler main dans la main : les uns « ne devant pas s'isoler médiatiquement par crainte de voir leurs travaux déformés », les autres « ne pouvant pas se permettre de travestir ni le travail des premiers, ni les faits ».

Le collectif appelle au respect des consensus scientifiques

Dans sa tribune, NoFakeScience demande aux médias de prendre plus en considération les consensus scientifiques, qui ne sont pas de simples opinions balancées mais bien des « conclusions issues de la littérature scientifique et soutenues par des institutions scientifiques » fiables, comme l'Académie européenne des Sciences ou l'OMS.

S'agissant des consensus indiscutables, le collectif prend l'exemple de l'efficacité propre des produits homéopathiques, pour laquelle il n'existe absolument aucune preuve ; ou du changement climatique, bien réel et d'origine principalement humaine ; ou encore de l'énergie nucléaire, qui constitue une technologie à faible émission de CO2 pouvant contribuer à la lutte contre le changement climatique.

« Les journalistes se trompent de cible s'ils et elles croient que les scientifiques sont leurs ennemis », lit-on dans la tribune. Le collectif redoute les risques de s'éloigner davantage des journalistes. « Il est urgent que la place de l'information scientifique dans nos médias et dans le débat public soit revue, pour éviter de creuser le fossé entre scientifiques et journalistes. Réfléchissons ensemble à la façon de rendre à la science la place qu'elle mérite », conclut le collège, dont il est possible de signer la tribune.


Source : No Fake Science
Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu
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Commentaires (5)
Popoulo

No fake et journaliste dans la même phrase, ça le fait pas.

Mrpolnar

Popoulo et commentaire intelligent, ça le fait pas non plus.

Prisca

Les analyses génétiques : on en parle à tord et à travers. voila une information divulguée sur le site de l’INSERM à destination des membres des équipes INSERM

L’anorexie serait aussi liée au métabolisme
Les origines de l’anorexie mentale ne seraient pas que psychiatriques, le métabolisme aurait également une part à jouer, selon une étude co-menée par le Dr Gerome Breen, du King’s College de Londres, et publiée dans la revue Nature Genetics. En analysant 16 992 cas d’anorexie mentale dans 17 pays riches recensés par différentes bases de données, une centaine d’experts du monde entier en a conclu que les bases génétiques de l’anorexie mentale avaient également des aspects métaboliques, lipidiques et anthropométriques. Et cela est indépendant des effets génétiques influant sur l’Indice de Masse Corporelle (IMC), assure l’étude. Par ailleurs, la base génétique de cette maladie se confond avec d’autres désordres psychiatriques comme le trouble obsessionnel-compulsif, la dépression, l’anxiété et la schizophrénie. Enfin, les facteurs génétiques associés à l’anorexie mentale influent également sur l’activité physique, ce qui pourrait expliquer pourquoi de nombreux anorexiques sont si actifs.

jeu : 1) comptez le nombre de fois où le mot génétique apparaît ? 2) combien de fois est il utilisé à bon escient ? 3) que veut dire la phrase :" les bases génétiques de l’anorexie mentale avaient également des aspects métaboliques, lipidiques et anthropométriques". 4) quelle information claire donne ce communiqué à part l’idée d aller chercher la publication écrite par GeromeBreen ?

daerlnaxe

Tant que les journalistes mettront dans le même journal des stupidités comme des études à deux balles menées par jeantoutlemonde, des théories fumeuses passées par les biais cognitifs de sociologues, c’est pas près d’arriver, j’ai rendu certains abonnements à cause de cela.

tmtisfree

Article seulement écrit pour répéter le faux consensus de la propagande climastronumérologique. L’auteur est un habitué.

Un consensus n’a pas de place en Science, mais en politique, ce qu’est cet article tout comme le pseudo collectif soit disant pro Science, mais en fait uniquement guidé par l’idéologie collectiviste comme en témoigne les faux accords des noms et adjectifs utilisés typiques de cette mouvance vert-rouge qui se cache sous un prétexte de façade de bon ton qui ne coûte rien et à la mode.

Bref un autre pétard mouillé d’une officine marxiste.

Collectif NoFakeScience = collectif AntiScience

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