Quatre points sont mis en avant par le site. Une série de FAQ sont destinées aux professeurs et instituteurs, une autre aux juristes, une autre aux parents puis un dernier post est consacré aux teens. Des conseils, parfois basiques, sont donnés pour éviter la divulgation de données personnelles. Par exemple, ne jamais communiquer ses identifiants ou bloquer et rapporter tout contenu jugé inapproprié.
Afin de montrer sa bonne foi, Facebook indique sur la page d'accueil de son centre de sécurité que « La sécurité est une priorité de Facebook et nous faisons en sorte de proposer un environnement dans lequel chacun peut communiquer sans crainte ». Pour autant, les informations contenues dans les FAQ renvoient sur des documents internes comme les conditions d'utilisation du site. Bof.
Même si Facebook fait un effort en faveur d'une meilleure protection des données personnelles de ses 400 millions de membres, le réseau social reste une cible de choix pour les adeptes du phishing. Après un accord passé avec l'éditeur en sécurité McAfee, Facebook tente tout de même de se protéger des malwares.
Il n'est pas certain que ces nouveautés calment certaines autorités européennes. Cette semaine, la Fédération allemande des associations de consommateurs a appelé au boycott de Facebook sur son territoire. Motif invoqué : le site ne protégerait pas assez les données personnelles au regard des autorités allemandes. L'appel de la Verbraucherzentrale Bundesverband (VZBV, autorité regroupant 42 associations) a été cinglant : « Si vous accordez de l'importance à la protection de vos données, vous devriez changer de site ».
Facebook doit donc faire le grand écart entre son principe même qui est la diffusion d'informations personnelles et les protestations de l'Allemagne et de ses 8,3 millions d'utilisateurs. Reste à savoir si les Cnil européennes et autres responsables des données personnelles verront ce pas en avant de Facebook d'un bon œil.