« Je sais que nous avons fait plusieurs erreurs, mais j'espère qu'au final, notre service sera meilleur, et que les gens comprendront que nos intentions sont bonnes et que nous répondons aux inquiétudes de nos utilisateurs. » Voilà comment débute le mea-culpa du fondateur du site Facebook, signe d'un début de reconnaissance quant à la complexification des paramètres de gestion des informations personnelles.
Mark Zuckerberg poursuit, « Nous avons entendu les critiques. Il y a forcément un moyen plus simple de contrôler vos informations. Dans les semaines qui viennent, nous ajouterons à Facebook un système de contrôle des informations personnelles qui sera plus simple à utiliser. Nous vous donnerons également un moyen de bloquer facilement la transmission d'informations à d'autres sites ».
Le réseau social n'en est pourtant pas à sa première mise en cause. Au mois de mai, Facebook avait proposé de mettre en place un système de prévisualisation afin de voir sa page personnelle telle qu'elle apparaît à un ami ou contact. Après quelques jours, il s'est avéré que cette option comportait une faille de sécurité majeure. A la loupe, elle permettait à un tiers de consulter les demandes d'amis ainsi que les messages diffusés via le chat. A ce sujet, Facebook s'était, encore une fois, excusé.