Bis repetita placent ? Mardi matin, peu avant 8 heures, un nouveau message posté sur le profil officiel de Nicolas Sarkozy et repéré par le site de la chaîne LCI a annoncé que le président ne briguerait pas de nouveau mandat en 2012, « compte tenu des circonstances exceptionnelles que connaît notre pays ». Il invitait en outre les internautes à rejoindre un groupe Facebook dédié à l'organisation d'un « apéro géant » le 6 mai 2012. Il serait resté en ligne une dizaine de minutes, avant d'être supprimé.
Un premier incident similaire s'était déjà produit dimanche soir. A cette occasion, les services de l'Elysée avaient confirmé l'hypothèse du piratage. « Mon compte Facebook a donc été piraté ce soir, peut-être pour me rappeler qu'aucun système n'est infaillible. Je prends note de la leçon d'écriture et d'orthographe, mais ne souscris pas aux conclusions un peu hâtives du message... Merci à ceux qui auront reconnu l'erreur, et merci encore pour votre soutien. », écrivaient-ils au nom du chef de l'Etat.
Rien de tel mardi : le message incriminé a purement et simplement disparu, sans qu'aucun commentaire ne vienne expliquer son apparition. Reste à savoir, dans l'hypothèse d'un double piratage, où se situe la responsabilité de ce qu'un esprit taquin qualifierait sans doute de défaut de sécurisation ?
Le profil de Nicolas Sarkozy dimanche soir...