A l'occasion d'une interview donnée au quotidien Russia Today, Julian Assange, le controversé fondateur du site Wikileaks, le réseau social Facebook serait « la plus terrible machine d'espionnage jamais inventée ».
Toujours assigné à résidence en Grande-Bretagne pour l'affaire de violences sexuelles qui auraient été commises en Suède en 2010, Julian Assange ne reste pas pour autant silencieux. Dans une interview publiée hier, le fondateur de Wikileaks, qui a défrayé la chronique autant que son site l'année dernière, s'en prend aux réseaux sociaux et en particulier à Facebook.
« Nous avons ici la base de données la plus complète du monde sur les gens, leur nom, leurs relation, leur adresse, leur emplacement, ainsi que leurs communications avec leurs proches, le tout accessible par les services de renseignements américains » explique-t-il ainsi à Russia Today.
Le cyberactiviste va même plus loin en expliquant que, selon lui, Facebook, mais également Google et Yahoo ont « intégré des interfaces » destinées aux services de renseignements américains. « Tout le monde devrait comprendre que, quand on ajoute des amis sur Facebook, on travaille gratuitement pour les agences américaines en contribuant à construire une base de données à leur usage ».
Pour autant, Julian Assange ne considère pas que les réseaux sociaux sont dirigés par les services de renseignements des USA, mais estime que ces derniers sont « en mesure de mettre à profit des pressions politiques et juridiques » pour les pousser à contribuer.
Chacun se fera sa propre idée sur les paroles du porte-parole de Wikileaks, site dont l'objectif principal est de dévoiler des documents confidentiels, et qui est loin d'avoir dévoilé tous ses secrets.