Suite aux informations diffusées dernièrement par l'éditeur Symantec, concernant la fuite de données personnelles des utilisateurs par le biais d'applications tierces sur Facebook, le réseau social a réagi en corrigeant les failles. Mais ce dernier a également pris la parole pour faire valoir que « quelques inexactitudes » apparaissaient dans l'analyse de Symantec.
« Nous avons apprécié que Symantec soulève ce problème, et nous avons travaillé avec lui pour le corriger immédiatement » a expliqué Malorie Lucich, porte-parole de Facebook, au site PC World. Cette dernière explique cependant que les fameuses « clés de sécurité » rendues accidentellement accessibles n'ont pas pu être exploitées par des tiers, dans la mesure où « la grande majorité de ces clés expirent sous deux heures ».
« Le rapport ignore également les obligations contractuelles des annonceurs et des développeurs, qui leur interdisent de récupérer ou de partager des informations utilisateurs d'une façon qui viole notre politique ». Facebook n'aurait ainsi pas de preuve tangible de l'exploitation de données par un tiers, vis-à-vis de cette faille.
En somme, le réseau social ne dément pas le problème mis en avant par Symantec, mais en minimise l'importance aussi bien côté technique que côté humain. L'éditeur de sécurité a réagi brièvement à ses déclarations, indiquant toujours considérer son rapport initial comme fiable. Selon lui, environ 100 000 applications auraient permis des fuites de clés de sécurité avant que la faille ne soit corrigée.