Alors que Paul Ceglia continue de revendiquer la propriété de 50% des parts de Facebook, le réseau social a commencé à lui répondre, et à structurer sa stratégie de défense. Principal argument : Paul Ceglia est un arnaqueur.
Si c'était vrai, Paul Ceglia aurait probablement mal joué son coup : Facebook est un enjeu financier tel, et a une armée d'avocats si expérimentée, qu'il serait difficile d'imaginer que la supercherie tienne longtemps. Mais pour Facebook, c'est entendu : l'homme qui réclame 50% des parts de Facebook est un menteur, et un arnaqueur. L'échange de mails qu'il aurait eu avec Mark Zuckerberg serait tout simplement inexistant, tandis que Ceglia serait lui-même au milieu d'une arnaque à grande échelle.
Le PDG du réseau social a personnellement rempli une déclaration en justice, pour confirmer qu'il a travaillé pour Paul Ceglia, mais nier que ce travail ait pu avoir le moindre rapport avec son réseau social, Facebook. La justice devra donc décider si le contrat produit par Ceglia - et prétendument signé par Zuckerberg - et les emails soi-disant échangés sur le compte email de Harvard du fondateur de Facebook, sont authentiques ou non. Cette affaire pourrait aussi tout simplement voir Ceglia débouté, ce qui est notamment arrivé récemment aux jumeaux Winklevoss.