Plusieurs sociétés majeures de l'informatique ont apporté leur soutien au texte (Microsoft, IBM, Symantec...). Parmi ces appuis, Facebook explique dans une note écrite par Joel Kaplan, le vice-président chargé des politiques publiques pourquoi il défend la mesure. Le responsable précise que : « une défense correcte contre les mauvais acteurs nécessite de disposer de bonnes informations sur les menaces. Lorsqu'une société détecte une attaque, elle va partager les informations rapidement avec d'autres qui pourront ainsi s'en prémunir et préserver leurs propres utilisateurs ».
Kaplan tient également à ajouter que le texte « n'impose pas de nouvelles obligations pour nos services de partage d'informations personnelles avec qui que ce soit. Il précise également que les données échangées ne concernent que des cyber-menaces spécifiques ». Facebook ajoute qu'aucune donnée personnelle ne sera sacrifiée sur l'autel de la sécurité informatique.
Pour l'instant le projet CISPA déposé par plusieurs représentants républicains n'est pas encore adopté et devra être débattu par le Congrès américain malgré l'opposition de nombreuses organisations comme l'EFF ou bien encore de Reporters sans frontières.