Lancée vendredi sur le Nadaq, l'action Facebook avait perdu plus de 10% de sa valeur environ lundi en milieu d'après-midi, à l'ouverture de sa deuxième journée de cotation. Vers 18 heures, le titre s'est stabilisé aux alentours de 33,7 dollars, en baisse de près de 12%. Vendredi, le titre s'était rapidement hissé jusqu'à 43 dollars, avant de redescendre en fin de journée aux alentour de son cours d'introduction, révisé quelques jours plus tôt à 38 dollars.
A ce stade, difficile d'analyser en profondeur cet accueil relativement mitigé : Facebook, qui reste valorisé aux alentours de 100 milliards de dollars, fait-il les frais de résultats financiers encore modestes au regard de ses 900 millions d'utilisateurs mensuels revendiqués ?
Il faudra plus de recul pour en juger, d'autant que l'introduction s'est accompagnée d'un battage médiatique sans précédent dans l'histoire des sociétés numériques. En attendant, d'aucuns se sont demandés comment le cours du titre FB pouvait s'être maintenu si haut pendant toute une journée, avant de dévisser dans des proportions importantes lors des échanges après-marché.
Pour certains analystes comme David Maris de Forbes, il ne fait guère de doute que les banques associées à cette introduction ont entretenu la flambée initiale au cours du titre lors des échanges enregistrés vendredi, avant de rapidement chercher à le stabiliser de peur de se retrouver avec des positions embarrassantes en cas de baisse marquée.