Evoquant une « possible défaillance » des services du réseau social, le ministre du Redressement productif et de l'Economie numérique, demande à Facebook de livrer ses explications à la Cnil, l'autorité de référence en matière de protection de la vie privée et de conservation des données personnelles.
Les ministres souhaitent ainsi que des « explications claires et transparentes soient apportées sans délais à nos concitoyens. S'agit-il d'une modification impromptue de la présentation des données qui a désarçonné les utilisateurs ? ou y a-t-il eu rupture de confidentialité à travers la publication de messages privés ? », s'interrogent-ils.
Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin demandent donc à Facebook de s'expliquer dès ce mardi auprès de la Cnil tout en critiquant le « manque de transparence » du réseau social quant au traitement des données personnelles.
En premier lieu, les bureaux français de Facebook nous ont assuré travailler sur la question, avant de rapidement préciser que le problème n'avait en réalité rien d'un bug.
Plus tard dans la nuit, Facebook a répondu à Techcrunch en expliquant n'avoir pas vu de messages « confirmant qu'un message privé avait été exposé. Une grande partie de la confusion vient du fait qu'avant 2009, il n'y avait pas de bouton J'aime et pas de commentaires sur les messages du mur. Les gens se postaient des messages sur leurs murs respectifs au lieu d'avoir une conversation dans les commentaires de ces derniers. »
Difficile donc de prouver si un message aujourd'hui publié était effectivement de nature privée voilà 3 ans. Si Facebook assure qu'aucun bug n'est à l'œuvre, il précise que les conditions d'utilisation de son service étaient différentes à l'époque.