Suite à la signature de cet accord, Zynga ne sera donc plus un « partenaire privilégié » mais obtient toutefois une meilleure flexibilité. Il pourra, par exemple, éviter d'utiliser certains mécanismes de paiements utilisés par Facebook pour recueillir ses recettes mais devra se soumettre aux mêmes règles que les autres dans l'utilisation des adresses e-mail recueillies. Zynga pourra néanmoins poursuivre sa stratégie visant à diversifier ses sources de revenus.
Après avoir publié en octobre dernier des résultats peu rassurants (baisse du chiffre d'affaires de 5 % au troisième trimestre, pour une perte nette de 52,7 millions de dollars), Mark Pincus, le p-dg de l'éditeur de jeux expliquait avoir « initié un certain nombre de changements visant à rationaliser nos opérations, concentrer nos ressources sur nos segments les plus stratégiques et ainsi investir dans notre avenir ». En conséquence, des mesures de réduction budgétaires ont été prises chez le californien, tout comme une réduction de personnel touchant 5 % des collaborateurs de Zynga.
L'éditeur a, par la suite, racheté November Software, un éditeur versé dans le développement de jeux sur terminaux mobiles. Malgré cette stratégie affirmée, les marchés ont peu goûté les informations selon lesquelles son contrat avec Facebook a été modifié et la valeur du titre Zynga a subi une baisse de plus de 10 %.
De son côté, Facebook cherche à diversifier son offre et attirer de nouveaux éditeurs sur son réseau. Si le nouveau contrat, publié par la SEC, évoque bien le fait que ces derniers seront bien mis sur un pied d'égalité, il n'évoque combien représente la manne générée par les jeux sur Facebook. Reuters explique toutefois que depuis plusieurs mois, les recettes réalisées par les jeux Zynga représentent plus de 15 % du chiffre d'affaires total de Facebook. De quoi favoriser une stratégie d'ouverture.