Facebook remet Zynga au même niveau que la concurrence

Olivier Robillart
Publié le 30 novembre 2012 à 09h04
Le réseau social vient de revoir les conditions de son partenariat signé avec l'éditeur de jeux Zynga. Ce dernier ne devrait plus bénéficier de conditions particulières d'accès à Facebook puisque le groupe de Mark Zuckerberg dévoile son intention de favoriser la concurrence entre éditeurs.

00FA000004408672-photo-zynga.jpg
Facebook a revu les termes d'un partenariat signé en 2010 avec Zynga. La société américaine pouvait en effet proposer à des conditions favorables ses jeux au sein de la plate-forme sociale. Pourtant, Facebook vient de rebattre les cartes sur le marché des jeux sociaux en facilitant l'ouverture de son service à d'autres éditeurs de jeux.

Suite à la signature de cet accord, Zynga ne sera donc plus un « partenaire privilégié » mais obtient toutefois une meilleure flexibilité. Il pourra, par exemple, éviter d'utiliser certains mécanismes de paiements utilisés par Facebook pour recueillir ses recettes mais devra se soumettre aux mêmes règles que les autres dans l'utilisation des adresses e-mail recueillies. Zynga pourra néanmoins poursuivre sa stratégie visant à diversifier ses sources de revenus.

Après avoir publié en octobre dernier des résultats peu rassurants (baisse du chiffre d'affaires de 5 % au troisième trimestre, pour une perte nette de 52,7 millions de dollars), Mark Pincus, le p-dg de l'éditeur de jeux expliquait avoir « initié un certain nombre de changements visant à rationaliser nos opérations, concentrer nos ressources sur nos segments les plus stratégiques et ainsi investir dans notre avenir ». En conséquence, des mesures de réduction budgétaires ont été prises chez le californien, tout comme une réduction de personnel touchant 5 % des collaborateurs de Zynga.

L'éditeur a, par la suite, racheté November Software, un éditeur versé dans le développement de jeux sur terminaux mobiles. Malgré cette stratégie affirmée, les marchés ont peu goûté les informations selon lesquelles son contrat avec Facebook a été modifié et la valeur du titre Zynga a subi une baisse de plus de 10 %.

De son côté, Facebook cherche à diversifier son offre et attirer de nouveaux éditeurs sur son réseau. Si le nouveau contrat, publié par la SEC, évoque bien le fait que ces derniers seront bien mis sur un pied d'égalité, il n'évoque combien représente la manne générée par les jeux sur Facebook. Reuters explique toutefois que depuis plusieurs mois, les recettes réalisées par les jeux Zynga représentent plus de 15 % du chiffre d'affaires total de Facebook. De quoi favoriser une stratégie d'ouverture.
Olivier Robillart
Par Olivier Robillart

Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles