L'Etat motive cet accord par le fait que le principal soutien du réseau social lors de son introduction en bourse a permis la publication d'informations auprès de certaines personnes. Morgan Stanley a également conseillé des responsables de Facebook sur leur manière d'approcher certains analystes de Wall Street. La banque d'investissement serait donc sortie de son rôle pour conseiller Facebook sur l'attitude à adopter envers les professionnels de la bourse.
L'autorité américaine considère donc que la banque a permis à ces analystes financiers de modifier leur jugement et leurs prévisions quant à l'avenir de Facebook et donc à agir en conséquence. Par contre, tout le monde n'aurait pas eu accès à ces informations et certains ont donc pu être lésés par ces divulgations d'informations hors-contrôle.
L'agence Reuters, qui reprend le document officiel de l'autorité du Massachusetts, souligne ainsi qu'un banquier de Morgan Stanley « n'a pas été autorisé à appeler les analystes de lui-même ». Cette condamnation n'est pas la première du genre puisque l'entreprise financière Citigroup (spécialisée dans la finance et les assurances) a déjà été condamnée au versement d'une amende de 2 millions de dollars par le Massachusetts pour avoir divulgué des informations similaires.