L'adolescente de 12 ans au cœur de l'affaire a été reconnue coupable du harcèlement de deux élèves fréquentant la même école qu'elle. Elle soupçonnait son petit ami de la tromper avec l'une de ses camarades de classe, et l'avait donc menacée via Facebook, avec une autre de ses amies. Une histoire qui aurait pu en rester là si la jeune accusée n'était pas déjà connue des services de police, notamment pour avoir giflé une autre ado quelques mois plus tôt : une attitude qui lui avait valu 50 heures de travail d'intérêt général.
Il aura suffi à la mère de l'une des deux ados menacées de présenter des copies des messages publiés sur Facebook devant la justice pour que la jeune rebelle soit reconnue coupable par le tribunal de Brandon, au Canada. Le juge a donc décidé d'appliquer une interdiction de Facebook d'un an pour l'adolescente, en plus de 50 heures de TIG supplémentaires.
Paradoxalement, si l'avocat de la défense s'est opposé à cette sentence, estimant que Facebook est une « base » dans la vie sociale des jeunes, la mère de l'ado l'a quant à elle approuvé, estimant que sa fille « n'a pas besoin de Facebook du tout ». Par ailleurs, l'âge minimum pour utiliser Facebook est de 13 ans : l'adolescente ayant seulement 12 ans, la condamnation suit une certaine logique.
Si elle doit supprimer son profil et ne plus se connecter au réseau social pendant son année de probation, la collégienne pourra y remettre les pieds (virtuels) en mars 2014, à condition de ne plus se faire remarquer.