Facebook a mis en ligne, en fin de semaine dernière, une foire aux questions visant à rassurer les internautes concernant Home pour Android. Sur cette page, pour l'heure uniquement disponible en anglais, le réseau social assure que l'application, « qui transforme un smartphone Android en téléphone social », ne change en rien les paramètres de confidentialité et n'est pas plus intrusif que l'app traditionnelle de Facebook.
Tout comme Mark Zuckerberg l'a expliqué durant la présentation du 4 avril, Home est purement facultatif : il s'ajoute à l'application de base, qui, elle, fonctionne très bien sans. Home peut être désactivé à tout moment, pour revenir à l'affichage traditionnel de la version d'Android présent sur le smartphone - un porte-parole d'HTC a également confirmé que la manipulation serait possible sur le HTC First, le premier terminal à disposer de Home préchargé.
Et les autres applications ?
Si Facebook se veut rassurant concernant les informations collectés, il laisse néanmoins entendre que Home gardera en mémoire les autres applications installées sur le terminal et ce, durant une période de 90 jours. En effet, la surcouche gère elle-même la navigation dans le listing d'applications, ce qui sous-entend qu'elle y a forcément accès. La situation est un peu plus subtile avec les terminaux sur lesquels Home sera pré-installé, où les notifications des autres applications seront également stockées durant 30 mois.
Cependant, Facebook assure qu'aucune des manipulations et données en lien avec ces applications seront utilisées par le réseau social. « Nous supprimons les informations d'identification au bout de 90 jours » assure la plateforme.
Ces éclaircissements de la part de Facebook suffiront-ils à calmer les ardeurs des défenseurs de la vie privée ? Il y a fort à parier que la disponibilité de Home, prévue le 12 avril prochains pour une poignée de terminaux, soulèvera bien vite de nouvelles interrogations.