Suite à l'introduction de Facebook en bourse en mai 2013, plusieurs investisseurs reprochaient à la société de Mark Zuckerberg d'avoir omis certains détails concernant son groupe. Ainsi, certains professionnels estimaient que le dirigeant ne les avait pas prévenus que la croissance du groupe pouvait être plus faible que prévue, notamment via les supports mobiles. Des plaignants jugeaient alors que des informations avaient été diffusées de manière sélective auprès de certains investisseurs clés.
Selon Reuters, un tribunal américain a considéré qu'une telle plainte pouvait être recevable. Précisément, les auteurs de cette requête estiment que Facebook aurait dû davantage livrer ses précisions quant aux prévisions de croissance. Il aurait également dû expliquer les raisons pour lesquelles le chiffre d'affaires aurait pu être amputé.
De son côté, Facebook devrait répondre que la publication de ce type de prévisions à long terme n'est pas obligatoire. Il n'était donc pas tenu de dévoiler sa stratégie aux analystes et par là-même à ses concurrents.