Ainsi 7,1% des visiteurs d'un site média viennent de Facebook, contre 3,1% en janvier 2013. Dans le même temps, Twitter a stagné car il généré 1,2% des visites de ces sites, contre 1,1% un an auparavant. Il est intéressant de noter que l'écart entre ces deux réseaux sociaux est aussi important que celui séparant Facebook avec Google : le moteur de recherche est à l'origine de 39,1% des visites des sites médias.
Mais l'écart entre les deux se réduit car la part de Google était 12 fois plus élevée que celle de Facebook il y a un an. D'après des statistiques de Facebook, le trafic vers les sites médias a augmenté grâce à lui de 170% en 2013. Alors que ces sites d'actualités semblent être plus présents sur Twitter, l'une des raisons pouvant expliquer cet écart tient au fait qu'ils peuvent publier des articles sur Facebook, améliorant leur visibilité.
Aider à la viralité
Pour aider les community managers dans cette démarche, l'américain a lancé en octobre dernier la fonctionnalité « stories to share ». Celle-ci s'intègre à la page officielle des éditeurs et propose à leur administrateur une sélection d'articles publiés sur leur site officiel. Le réseau social détecte les sujets au meilleur potentiel viral et suggère ensuite de les partager sur ses pages, afin d'amplifier leur audience.Si aucune donnée chiffrée sur l'efficacité de ce système n'a été communiquée depuis, Facebook expliquait lors du lancement avoir procédé à une semaine de tests concluante auprès d'une trentaine de sites. Le résultat est qu'ils ont augmenté de 57% le nombre de messages publiés sur leur page Facebook, ce qui a généré en retour une hausse de 89% du trafic sur leur site, trafic en provenance du réseau social bien sûr.
Afin de pondérer les résultats obtenus par AT-Internet, précisons que l'étude se limite au trafic depuis le Web alors que le mobile compte pour les trois quarts des utilisateurs actifs mensuels de ces réseaux sociaux.