A travers son programme Internet.org, Facebook s'est donné la mission de connecter à Internet des zones du globe qui ne le sont pas, ou le sont mal. Derrière, son objectif est de s'assurer une base d'utilisateurs toujours plus grande. Cette fois, le réseau social a décidé de passer la seconde, en Indonésie, en venant directement en aide aux opérateurs locaux. Les travaux ont porté sur la performance des applications. Le pays est tout de même le quatrième plus important en nombre de membres Facebook, avec 70 millions d'utilisateurs actifs.
Le mois dernier, l'américain s'était lié à l'équipementier réseaux suédois Ericsson (également membre d'Internet.org), afin de simuler et analyser l'expérience utilisateur depuis les applications mobile Facebook pour les abonnés à l'opérateur indonésien XL Axiata. Une série de simulations ont été menées, depuis, dans diverses situations, urbaines ou rurales, permettant de rendre les applications plus efficaces. Les sociétés ont invité les développeurs à tester leurs applis en condition et à bénéficier de conseils d'ingénieurs Facebook.
Cette initiative rappelle les hackathons organisés par Facebook et Ericsson en début d'année, et dont le maître-mot était de développer des applications économes en consommation de données. Mais ce ne sont pas ces optimisations qui vont doter l'Indonésie, ou d'autres pays, d'infrastructures télécoms dignes de supporter plus de connexions et de transmissions de données. Sur ce plan, Facebook, Ericsson et XL Axiata travaillent sur « une méthode d'analyse pour analyser, gérer et améliorer les réseaux de bout-en-bout ».
D'après Facebook, ces travaux ont conduit à une amélioration des performances réseaux de l'ordre de 70%. L'idée n'étant pas de déployer de nouvelles infrastructures - faute de fonds suffisants - mais d'optimiser tous les maillons de la chaîne, du code des applications au réseau existant lui-même.