Un flux d'actualité plus fiable, avec moins de canulars et de fausses informations ? Facebook en fait son nouveau cheval de bataille. Le réseau social considère ce genre de publication comme une forme de spam, qui comprend aussi bien les incitations à cliquer sur un lien pour gagner quelque chose de façon douteuse, que les informations trompeuses, voire délibérément erronées.
« Les gens partagent souvent ce genre de canulars avant de les supprimer de leur mur, lorsqu'ils comprennent qu'ils ont été dupés » explique Facebook dans un billet de blog. « Ce type de messages reçoit également beaucoup de commentaires de la part de personnes qui signalent le côté erroné de l'information, et postent des liens vers des sites d'alerte aux hoax. Notre test a démontré que les gens sont deux fois plus susceptibles de supprimer ce genre de message après avoir reçu un commentaire d'un ami. »
Face à la recrudescence de ce type de publications, Facebook a commencé à déployer une nouvelle option de signalement d'un contenu, qui peut être qualifié de « fausse information » lors de son blocage. Mais le réseau social compte aller plus loin, en se basant sur les réactions des internautes. Si ces derniers effacent massivement un lien, une vidéo ou une photo spécifique, Facebook vérifiera son contenu et pourra avertir, le cas échéant, qu'il s'agit d'une fausse information.
Le Gorafi doit-il trembler ?
La pléthore de sites parodiques et satiriques à la mode aujourd'hui - à l'image du français Le Gorafi - sera-t-elle touchée par ce phénomène ? Le réseau social explique avoir « constaté des situations dans lesquelles les gens ne signalent pas un contenu satirique lorsque ce dernier est destiné à faire de l'humour, ou quand son contenu est clairement signalé comme satirique à la base. Ce type de contenus ne sera pas affecté par cette mise à jour. »En somme, seuls les sites qui cherchent ouvertement à tromper leurs lecteurs devraient être touchés par cette nouvelle mesure, et pénalisés par le réseau social. Une situation qui ne concerne qu'un petit nombre de sites, conclut la plateforme.
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