A nouveau des chaînes de messages sévissent sur Facebook. Plusieurs publications expliquent à tort qu'il est possible de refuser les conditions d'utilisation du service en publiant sur son mur une lettre-type. Ce contenu, déjà publié plusieurs fois par le passé, est censé préserver les internautes de l'utilisation que pourrait faire Facebook des données personnelles.
Autre message en vogue actuellement, certains utilisateurs font circuler l'information selon laquelle Facebook va "sécuriser" les publications de chacun pour la modique somme de 5,99 dollars par mois. L'annonce paraît encore une fois sans équivoque mais son contenu est trompeur. Il indique en substance : « c'est désormais officiel ! les médias ont repris l'information. Facebook a dévoilé le tarif (5,99 dollars) pour que les statuts des utilisateurs demeurent en mode privé. Si vous copiez et collez ce message sur votre mur, vous bénéficierez d'une offre gratuite à ce service. A défaut, tous vos posts deviendront publics ».
De son côté, Facebook met fin à la supercherie. « Il se pourrait bien qu'il y ait de l'eau sur Mars, mais ne croyez pas tout ce que vous lisez sur Internet. Facebook est gratuit et le sera toujours. Le fait de copier et coller des notes juridiques sur nos conditions d'utilisation ne fera qu'alimenter un hoax », explique le réseau social.
Un modèle basé sur la publicité
L'ambition de Facebook n'a jamais été de faire payer, de manière directe, ses utilisateurs. Son modèle économique est basé principalement sur la publicité à tel point qu'au dernier pointage de juillet dernier, sa régie publicitaire représentait pas moins de 76 % de son chiffre d'affaires. Dans ce domaine, sa progression demeure forte puisque ce poste reste en très nette augmentation au dernier trimestre.Si l'idée de Facebook n'est donc pas de mettre à contribution ses lecteurs, le réseau social cherche à présent à diversifier la nature de ses revenus. Son objectif est d'attirer les médias en proposant la lecture d'articles payants, sans publicités. Le groupe de Mark Zuckerberg agit alors comme un intermédiaire capable de mettre en avant des contenus rémunérés. Libre aux utilisateurs de les consulter ou non, mais sans altérer leur utilisation initiale du réseau social.
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