En juin 2010, Paul Ceglia affirmait avoir signé un contrat avec le fondateur de Facebook en avril 2003, soit un an avant le lancement du réseau social. En clair, Mark Zuckerberg devait développer le site de Ceglia, StreetFax, et se faire rémunérer 1 000 dollars. Par ailleurs, l'étudiant de Harvard devait lui céder 50% des parts de son projet, qui s'appelait alors The Page Book. Pour appuyer ses propos, le new-yorkais a fait valoir des copies du contrat. Mais la justice a remis en cause leur authenticité.
Par la suite, en 2012, l'homme a été accusé d'avoir mis en place « un stratagème de plusieurs milliards de dollars pour arnaquer Facebook ». De tous les types de fraude mis en place, il encourait une peine maximale combinée de 40 ans de prison. En 2015, deux mois avant son procès, il se débarrassa de son bracelet électronique et disparu, avec sa femme et ses enfants. Il est actuellement en fuite.
Mais Paul Ceglia a de nouveau fait surface. Il explique à CNN les raisons de sa fuite : « j'avais l'impression de ne pouvoir faire confiance à personne au gouvernement. Une occasion s'est présentée alors j'ai joué à MacGyver et j'ai commencé à m'enfuir pour garder la vie sauve ».
En effet, il affirme être devenu la cible d'un tueur, raison pour laquelle il ne serait actuellement pas sur le territoire américain. Dans l'affaire qui l'oppose à Mark Zuckerberg il n'entend toutefois pas baisser les bras. Il a toutefois été débouté en justice en avril 2015, la cour l'ayant qualifié « d'individu qui a montré à plusieurs reprises un mépris de notre système judiciaire ».