Le 28 décembre 2016, le Safety Check a été activé dans la ville de Bangkok, en Thaïlande, pays qui est loin d'être politiquement stable. La possibilité qu'une bombe ait explosé dans la capitale est donc réelle et son activation plausible. Sauf qu'il s'agissait d'une erreur.
L'algorithme de Facebook floué par un article ?
Lorsque le Safety Check s'est activé, beaucoup de personnes ont signalé être en sécurité et leurs amis se sont donc demandés ce qu'il se passait. Selon les premières informations, une bombe aurait explosé en centre-ville ; mais la situation est confuse, comme souvent en cas d'attentat. Puis, rapidement, les confirmations tombent : il s'agissait d'une erreur. Aucun attentat n'avait eu lieu à Bangkok.L'algorithme de Facebook a pourtant activé le Safety Check. Ce dernier serait parti d'un article concernant un attentat survenu le 28 décembre 2015, soit l'année précédente, qui aurait commencé à circuler sur les réseaux sociaux et notamment celui de Mark Zuckerberg. L'algorithme a donc été floué par une multiplication de l'occurrence des mots-clés liés à une attaque à la bombe.
Une confirmation par un « tiers de confiance » ?
Le Safety Check a été activé pendant près d'une heure avant que les équipes de Facebook ne le désactivent manuellement après une vérification de l'information. Facebook, pourtant, précise que ce dernier est activé lorsqu'un « tiers de confiance » confirme l'événement. Il y a donc bien eu confirmation par quelqu'un.Ce dernier aurait, selon la BBC, confondu une manifestation contre le pouvoir au Parlement avec une attaque à la bombe, à cause de feux d'artifice utilisés par les manifestants. Les explosions n'étaient donc que des pétards mais lorsqu'il a été demandé au tiers de confiance s'il y avait eu une explosion il aurait répondu « oui ».
L'activation erronée du Safety Check a pu causer un peu d'inquiétude mais le bug n'aura finalement fait de mal à personne à part à celle de l'image de Facebook. Et heureusement que le réseau social n'a pas été floué par une fausse information... la situation aurait été beaucoup plus cocasse, Facebook étant accusé depuis la Présidentielle américaine de véhiculer, comme de nombreux autres sites, des hoax à foison.