Facebook travaille sur un outil qui pourrait amener les utilisateurs à se « connecter » entre eux s'ils ont plusieurs points communs.
Le réseau social au plus de deux milliards d'utilisateurs recherche toujours plus de moyens pour connecter le monde. De fait, un récent article de CNET indique que Facebook travaille sur une fonctionnalité capable de proposer aux utilisateurs de faire connaissance.
Pour se faire, l'outil baptisé « things in common » (littéralement « choses en commun ») se base sur des données telles que la ville, l'entreprise actuelle ou l'établissement scolaire (école, faculté...). Si ces informations sont similaires à celles d'un autre utilisateur, Facebook pourra les mettre en avant afin qu'elles soient visibles. Étant donné que les commentaires sont un espace favorisant particulièrement (et logiquement) les conversations entre les utilisateurs qui ne sont pas amis, les mentions seront affichées ici, au-dessus du nom des personnes qui commentent.
Le média américain a confirmé l'existence de la fonctionnalité après avoir discuté avec un porte-parole qui a indiqué : « Savoir qu'ils ont des choses qu'ils ont en commun aide les gens à se connecter [...] Nous testons l'ajout d'une mention qui apparaîtra au-dessus des commentaires des personnes avec lesquelles vous n'êtes pas amis, mais avec lesquelles vous pourriez avoir quelque chose en commun ».
Connecter les gens, mais aussi stimuler l'engagement
Comme Facebook l'avait annoncé en début d'année, il souhaite se concentrer à nouveau sur les utilisateurs plutôt que sur les pages. Cette nouvelle fonctionnalité semble aller dans ce sens en ce qu'elle pourrait permettre de générer plus de commentaires et plus d'interactions. De la même façon, mettre les points communs en avant peut être une manière de combattre le harcèlement et les désaccords présents sur la plateforme.Facebook a tenu à préciser qu'il se baserait uniquement sur les informations que les utilisateurs ont souhaité partager en public, auquel cas la mention n'apparaîtrait pas. Néanmoins, il semble qu'il soit impossible de désactiver l'outil pour l'instant.
Actuellement, la fonctionnalité « things in common » est en test aux États-Unis. Comme la majorité des tests de Facebook, il n'est pas sûr que celle-ci aboutisse à un déploiement.