Une jeune texane violée et tabassée par un « ami » Facebook à l'âge de 15 ans a porté plainte contre le réseau social. Selon elle, Facebook n'en fait pas assez pour alerter ses utilisateurs quant à la présence de prédateurs sexuels.
L'agence de presse Reuters rapporte qu'une jeune texane ayant été violée, passée à tabac, puis prise en photo à son insu vient de porter plainte contre Facebook auprès du tribunal de Houston.
Mieux alerter les jeunes utilisateurs
Le site de petites annonces Backpage.com est également visé par la plainte de la jeune femme. Fermé en avril 2018 par les autorités américaines, ce site de revente entre particuliers servait de façade à des activités de trafic sexuel.Les faits remontent à 2012. Après qu'une sévère dispute avec sa mère a poussé la plaignante à vouloir s'éloigner de chez elle, un prétendu « ami » Facebook de la jeune femme est passé la récupérer à son domicile. La victime, qui souhaite garder l'anonymat, a été séquestrée, violée et battue par son agresseur. Celui-ci a également pris des photos de la jeune femme qu'il a publiées sur Backpage.com.
Selon la plainte, Facebook ne vérifierait pas suffisamment le profil de ses utilisateurs. La victime affirme par ailleurs n'avoir jamais été prévenue par le réseau social que des prédateurs sexuels pouvaient y rôder.
La faute à qui ?
La question se pose quant à la responsabilité réelle de Facebook dans cette affaire. Avertir ses utilisateurs de tout ce qu'il est susceptible de se passer sur son espace fait-il partie de ses prérogatives ?C'est précisément ce sur quoi devront trancher les jurés du tribunal de Houston dans les mois à venir. A noter que si Facebook venait à être reconnu coupable de négligence, cela pourrait obliger le réseau social à répondre d'autres cas semblables, probablement plus fréquents qu'on ne le pense.
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