Facebook publie sur sa page dédiée à la presse le résultat de plusieurs études attestant de la baisse des fake news publiées sur la plateforme.
Facebook tente de lutter contre la propagation de fake news sur sa plateforme. Depuis la controverse de 2016, où le réseau social a été accusé d'avoir participé indirectement à l'élection de Donald Trump en permettant la diffusion de fausses informations, le réseau social cherche à rendre sa plateforme plus saine.
Une diminution des interactions sur les fakes news de 50%
Pour appuyer ses dires et démontrer ses efforts en matière de lutte contre les « infox », Facebook s'appuie sur trois études, dont celle réalisée par Hunt Alcott, Matthew Gentzkow et Chuan Yu, une autre par Université du Michigan et une dernière enquête réalisée par le journal français Le Monde.La première étude indique qu'après 2016 et la date des élections présidentielles américaines, le taux d'interaction (likes ou partages) des articles « complotistes » ou mensongers a diminué de plus de 50%. Les chercheurs suggèrent que « les efforts déployés par Facebook après les élections de 2016 pour limiter la diffusion de la désinformation pourraient avoir eu un impact significatif ».
La semaine dernière, l'Université du Michigan a publié une étude complète portant sur la désinformation. Elle liste plusieurs sites marqués comme mensongers, renommés pour le terme « sites Iffy ». Le document de recherche précise que cette caractérisation Iffy est basée sur les constatations de deux organisations externes, Media Bias / Fact Check et Open Sources.
A partir du milieu de l'année 2017, ce « quotient Iffy » s'est amélioré, c'est à dire que là encore le nombre d'interactions sur ces publications précises a diminué. L'étude montre que Facebook possède désormais 50% de contenu « Iffy » de moins que Twitter.
L'audience des sites d'information fiables reste stable
Le Monde, via Les Décodeurs, son équipe de fact-checkers, a également confirmé ces chiffres en mentionnant une diminution de moitié de l'engagement des utilisateurs de la plateforme sociale sur ces publications jugées trompeuses.Le quotidien constate également que l'audience des publications fiables et sérieuses est, elle, restée stable. Cela tendrait à prouver que les abonnés à Facebook s'informeraient mieux aujourd'hui en se basant sur des contenus à la valeur journalistique reconnue.