À l'occasion de la journée mondiale de la prévention du suicide, Facebook a communiqué sur les actions qu'il mettait en œuvre pour repérer les comportements à risque de ses abonnés.
Les réseaux sociaux sont parfois accusés de participer à l'augmentation du taux de suicide chez les plus jeunes, même si ces conclusions sont contestées par différents experts.
Les réseaux sociaux ont un rôle déterminant pour faciliter la prévention chez les plus jeunes
Quoi qu'il en soit, Facebook a décidé de réagir, comme l'explique Antigone Davis, la responsable mondiale de la sécurité : « Les experts nous ont dit que l'un des moyens les plus efficaces de prévenir le suicide est que les gens entendent parler de leurs amis et de leur famille qui se soucient d'eux. Facebook a un rôle unique à jouer pour faciliter ce genre de connexion et nous prenons des mesures supplémentaires pour soutenir ceux qui discutent de ces sujets sensibles, en particulier les jeunes ».Le réseau social de Mark Zuckerberg a détaillé ce mardi 10 septembre, à l'occasion de la journée mondiale de prévention du suicide, les initiatives mises en place pour détecter les comportements potentiellement dangereux et apporter une assistance aux personnes en souffrance.
Une détection améliorée grâce aux progrès de l'intelligence artificielle
La plateforme sociale a depuis le début de l'année consulté différents experts à ce sujet et a déjà consenti à des modifications de ses conditions d'utilisation, comme l'interdiction des images d'automutilation à la fois sur Instagram et Facebook.Dans son article, Facebook se félicite d'avoir procédé entre avril et juin 2019 au retrait immédiat d'1,5 million de publications et plus de 800 000 sur Instagram, dont 95 % d'entre elles ont été repérées par les outils d'intelligence artificielle.
Facebook entend lutter contre la désinformation en lançant le Deepfake Detection Challenge
Facebook va aussi offrir aux chercheurs un accès complet à CrowdTangle, l'un de ses outils permettant par exemple aux médias de surveiller les publications les plus populaires. L'algorithme pourra ici repérer les contenus ou statuts laissant à penser à un passage à l'acte. Les scientifiques pourront ainsi mieux comprendre les mécanismes de partage des informations et comment envoyer aux abonnés potentiellement suicidaires des messages de prévention.
Source : Bloomberg