L'interprétation des signaux neuronaux fait partie de la stratégie de Facebook. La firme de Mark Zuckerberg a confirmé ce lundi avoir acquis la start-up new-yorkaise CTRL-Labs. Cette dernière travaille à l'élaboration de modes de communication directs entre le cerveau humain et des ordinateurs.
Un milliard de dollars, c'est la somme (évoquée par le média américain CNBC) que Facebook Inc. aurait accepté de verser pour acheter CTRL-Labs. Si le montant de la transaction n'a pas encore été confirmé par le géant californien, le rachat de la start-up basée à New-York a bien été officialisé par Andrew Bosworth, Vice président de la division AR/VR de Facebook, dans un post publié sur le réseau social.
CTRL-Labs rejoint les équipes de Facebook Reality Labs
Cette acquisition permet à Facebook d'ajouter du sang neuf et des compétences supplémentaires aux équipes de sa division Reality Labs, qui doit absorber CTRL-Labs si l'on en croit le message publié par Andrew Bosworth.Facebook indique que l'interface neuronale sur laquelle oeuvre CTRL-Labs sera utilisée dans le développement interne d'un bracelet, capable de se connecter à d'autres appareils de manière intuitive.
« Notre vision pour ce projet est un bracelet qui permet aux gens de contrôler leurs appareils comme une extension naturelle du mouvement », explique Andrew Bosworth. « Nous espérons mettre au point ce type de technologie, à grande échelle, et l'intégrer plus rapidement dans les produits de consommation », a-t-il poursuivi sans donner plus de détails.
CTRL-Labs, la start-up qui veut nous faire contrôler des appareils par la pensée
Comme le souligne l'agence de presse britannique Reuters, CTRL-Labs combine l'étude scientifique du cerveau au machine learning pour concevoir des interfaces qui doivent permettre de contrôler des appareils électroniques par la seule force de l'esprit.Potentiellement dopé à l'interprétation des signaux neuronaux, le projet de bracelet connecté de Facebook utilise des capteurs pour détecter les mouvements de l'utilisateur et serait utilisé comme un périphérique d'entrée. Comme l'indique CNBC, les efforts de Facebook sur le terrain des échanges entre cerveau et ordinateurs ne seraient toutefois pas destinés à porter leurs fruits avant plusieurs années.
Source : Reuters / CNBC