Désormais, les utilisateurs de Facebook pourront paramétrer les notifications qu'ils reçoivent selon leurs préférences.
En introduisant une nouvelle fonctionnalité, le réseau social veut redonner la main aux utilisateurs sur les notifications qu'ils reçoivent. Un parti pris pour la qualité au détriment de la quantité.
Vers des notifications plus personnalisées
Watch, Marketplace, Profil, Groupes, Amis... Triés par catégories, les contenus de Facebook sont proposés à l'utilisateur grâce à un système de notifications que la plateforme envoie automatiquement. Mais toutes les notifications ne se valent pas. La nouvelle fonctionnalité, nommée « Shortcut Bar Settings », permet à l'utilisateur de remédier à ce problème. Comment ? En personnalisant les notifications selon chaque type de contenus.Avant l'apparition du « Shortcut Bar Settings », la régulation des notifications par l'utilisateur se faisait au compte-gouttes : pour chaque notification reçue, une option permettait de désactiver les futures notifications relatives au contenu en question (un événement, une page ou un groupe précis par exemple). Le « Shortcut Bar Settings » inverse la logique en paramétrant en amont et pour chaque type de contenus les notifications que l'utilisateur recevra.
Concrètement, si une personne utilise surtout Facebook pour s'informer à propos d'événements, elle pourra décider de recevoir en priorité ce type de notifications. À l'inverse, elle pourra choisir de réduire, voire d'éliminer les notifications concernant des produits en vente sur la Marketplace ou des publications dans des groupes.
Déjà disponible sur iOS, les utilisateurs de Facebook sur Android devront attendre quelques semaines avant de pouvoir utiliser la fonctionnalité.
Une nouvelle politique de détox sur les réseaux sociaux
L'apparition du « Shortcut Bar Settings » va de pair avec une série d'actions menées récemment par Facebook. La semaine dernière, Instagram (qui appartient à Facebook) avait ainsi mené un test aux États-Unis en cachant les « likes » des contenus postés.À l'origine, une même volonté : améliorer le bien-être et la santé des utilisateurs lorsqu'ils sont connectés. « Notre intention est de réduire l'anxiété la comparaison sociale », avait souligné le CEO d'Instagram, Adam Mosseri, pour justifier la mise en place du test.
Car les notifications et réactions sur les réseaux sociaux ont des conséquences psychologiques néfastes sur les utilisateurs. Pour Adam Alter, auteur du livre Irresistible: The Rise of Addictive Technology and the Business of Keeping Us Hooked, ces mécanismes seraient à l'origine d'addictions et de dépressions, voire de risques d'accidents mortels en voiture — sujet au cœur de Smithereens, le second épisode de la saison 5 de Black Mirror.
Pour continuer à attirer les utilisateurs, Facebook choisit donc de remédier à deux problèmes majeurs liés aux réseaux sociaux : le stress et la frustration qu'ils engendrent chez les internautes.
Sources : The Verge, TechCrunch.