L'entreprise de Mark Zuckerberg prévoit d'embaucher 1 000 personnes dans ses bureaux londoniens au cours de l'année 2020. Ces recrutements, principalement concentrés sur des profils techniques, visent notamment à renforcer la lutte du réseau social contre les contenus pouvant nuire à sa large communauté.
Facebook a annoncé la création prochaine de 1 000 nouveaux emplois à Londres, portant à plus de 4 000 son nombre de salariés au Royaume-Uni (environ 43 000 au total dans le monde). D'après le communiqué de l'entreprise, il s'agira majoritairement de postes en ingénierie logicielle, conception de produits et data science.
Préserver l'intégrité de la communauté
La firme s'est également attardée sur l'un des objectifs associés à ces embauches, à savoir le renforcement de son équipe « intégrité de la communauté ». Cette dernière vise notamment à protéger les utilisateurs contre les publications violentes ou haineuses, aussi bien sur Facebook que sur Messenger, Instagram et WhatsApp.« Une grande partie de ces emplois hautement qualifiés nous aideront à relever les défis d'un Internet ouvert et à développer une intelligence artificielle pour détecter et supprimer les contenus nocifs plus rapidement », a déclaré l'entreprise dans son communiqué.
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Une prise de conscience provoquée par le suicide d'une adolescente
De l'aveu même de Steve Hatch, vice-président de Facebook pour l'Europe du Nord, c'est le suicide d'une adolescente britannique qui a poussé le réseau social à investir davantage dans la lutte contre les contenus dangereux. « La mort tragique de Molly Russell nous a fait prendre conscience qu'il y avait un problème sur lequel nous devions faire davantage » a expliqué le dirigeant. Depuis, l'entreprise aurait pris de nouvelles mesures, entraînant la suppression de deux millions de posts sur Facebook et de 800 000 sur Instagram, selon Hatch.Molly Russell était âgée de 14 ans quand elle s'est donné la mort, en 2017. D'après son père, Ian Russell, les réseaux sociaux ont joué un rôle déterminant dans cette tragédie : « Pour moi, cela ne fait aucun doute : Instagram a contribué à tuer ma fille ».
Source : BBC News