Facebook : Zuckerberg souhaite une réglementation entre celles des médias et des télécoms

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 17 février 2020 à 09h02
Mark Zuckerberg
© Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock.com

Le fondateur et patron du réseau social milite pour la création d'un troisième cadre réglementaire pour les contenus en ligne, plus adapté aux plateformes sociales du Web.

Invité à s'exprimer devant des chefs d'État et responsables de la sécurité dans le cadre de la Conférence de Munich sur la sécurité le 15 février, Mark Zuckerberg a livré son avis quant à la réglementation à laquelle devrait être soumis le contenu en ligne. Pour le PDG de Facebook, le réseau social aux 2,5 milliards d'utilisateurs actifs mensuels, la réglementation doit être à mi-chemin entre celle qui régit l'industrie des médias et celle qui couvre les opérateurs télécoms.

Une réglementation intermédiaire voulue par Zuckerberg

Pour Mark Zuckerberg, la question ne se pose pas. « Je pense qu'il devrait y avoir une réglementation spécifique sur les contenus nuisibles », a-t-il déclaré en Allemagne. Et le fondateur de Facebook de poursuivre : « Il faut se poser la question du cadre réglementaire que l'on utilise pour ça ».


Le Zuck voit pour l'instant deux cadres réglementaires cohabiter : l'un liés aux journaux et plus globalement aux médias, l'autre aux opérateurs de télécommunications. « Je pense qu'il devrait y avoir quelque chose entre les deux », insiste le natif de White Plains.

Le patron de Facebook participait, à Munich, à une séance de questions-réponses durant laquelle il a rappelé que son entreprise avait progressé dans sa lutte contre l'ingérence électorale en ligne. S'il avoue que le réseau social a mis du temps à prendre conscience des enjeux et de l'ampleur du problème, il n'approuve pas les affirmations qui dénoncent une polarisation politique de Facebook.

Facebook rappelle les efforts entrepris en matière de transparence politique et de contenus violents

Après l'épisode de Cambridge Analytica et alors que les élections présidentielles américaines ont lieu cette année, les grands acteurs du numérique, comme Twitter, Facebook et Google, ont de nombreuses fois communiqué sur leur décisions prises en matière de transparence politique et de fausses informations, outre celles prises pour lutter contre la diffusion de contenus violents et haineux. Clairement, les plateformes ont accepté de se remuer sous la pression.


Mark Zuckerberg rappelle que plus de 35 000 modérateurs sont chargés d'examiner le contenu en ligne de Facebook et Instagram, entraînant la suspension de plus d'un million de faux profils par jour. « Notre budget est plus important aujourd'hui que les revenus que nous engrangions lorsque l'entreprise est entrée en bourse en 2012, quand nous avions un milliard d'utilisateurs », martèle le milliardaire, lors d'une énième opération séduction.


Source : Euronews
Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu
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cirdan

Tiens, il a mis une cravate. Intéressant… :thinking:

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