La crise du coronavirus pèse sur la firme de Mark Zuckerberg, constatant une baisse de ses revenus publicitaires, qui tranche avec le temps passé par ses utilisateurs sur le réseau social.
Les géants du numérique ne sont pas épargnés pas la crise sanitaire que traverse le monde. Mardi, nous vous faisions part des difficultés de Twitter, avec des annonceurs qui ont tendance à être bien moins généreux, forcément refroidis par le coronavirus. Le même problème se pose pour Facebook, qui a annoncé, dans la foulée, subir aussi les conséquences du Covid-19 et la baisse de recettes qui en découle.
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Les réseaux sociaux, victimes collatérales
Les réseaux sociaux sont, pour certains, des géants au pays du numérique, mais leur modèle économique repose quasi-exclusivement sur la publicité, ce qui explique qu'une crise qui à la base ne les frappe pas peut indirectement provoquer des dégâts. Ici, c'est le coronavirus qui est visé. L'impact de la maladie est tel que de nombreux pays ont pris des mesures drastiques qui influent directement sur leur économie.« Nous avons constaté une baisse de nos recettes publicitaires dans les pays qui prennent des mesures radicales pour lutter contre le Covid-19 », a réagi Facebook dans un communiqué de presse.
Les utilisateurs passent plus de temps sur Facebook que d'habitude
Si le réseau social voit ses revenus publicitaires diminuer, c'est parce que les annonceurs sont réticents à l'idée de promouvoir des produits ou des services que les consommateurs ne peuvent pas s'offrir, soit parce qu'ils n'en sont physiquement pas capables, soit parce qu'ils n'y ont pas accès. Il y a également la crainte de choquer l'opinion, peut-être moins ouverte et réceptive aux annonces, en lui proposant une publicité qui ne serait pas vraiment la bienvenue dans un contexte de crise sanitaire mondiale.À l'instar de Twitter, Facebook perd de l'argent, ou plutôt, il serait plus juste de dire qu'il en gagne moins, mais le fait est que ses utilisateurs lui sont plus fidèles que jamais. Le réseau social a enregistré une progression de 50 % de son activité en février, dans les pays les plus touchés par l'épidémie. En Italie, le temps passé sur Facebook a même explosé de 70 %. De quoi rapidement habituer ses nombreux fidèles à sa nouvelle version PC.
Source : WSJ