Ces recherches associées sont un « reflet des recherches des internautes ». Pourtant, le tribunal a bien donné raison à une personne qui avait été impliquée dans une affaire de corruption de mineure et fait l'objet d'une condamnation. Google Suggest faisait alors apparaître des termes comme viol, condamné, sataniste ou prison associés à ses nom et prénom.
Le site Legalis.net précise même que la Justice a estimé que « ces propositions, prises séparément, et plus encore associées les unes aux autres, constituent ainsi, au moins par insinuation, des faits précis susceptibles de preuve et évidemment de nature à jeter l'opprobre sur qui en est l'objet. »
Google a donc dû supprimer ces suggestions sous astreinte de 500 euros par jour puisqu'elle a jugé que la firme était « impliquée » par le choix de ces suggestions.