Pour rappel, en novembre dernier, la Commission européenne avait ouvert, après dépôt de plaintes de sites mécontents de leur indexation, une enquête sur les pratiques de Google dans le domaine de la recherche en ligne. L'Europe avait donc envoyé un formulaire à nombre d'éditeurs de contenus afin de déterminer si la firme a pu favoriser ses propres services au sein de son moteur de recherche au détriment d'outils plus spécialisés tels que des comparateurs de prix.
Signe que Google semble chagriné par l'enquête sur les résultats naturels (recherche standard) et sur la mise en avant payante proposée par Google via son programme de liens sponsorisés, Eric Schmidt a réagi.
Dans une interview donnée au Telegraph, il rappelle que « ces reproches sont vraisemblablement infondés ou appellent des corrections mineures, nous le vérifierons et nous nous assurerons que nous opérons dans le cadre et l'esprit de la loi ». Il appelle donc à la coopération en estimant que bien que les algorithmes soient neutres, ils peuvent néanmoins être corrigés...
Toujours est-il que cette propension à la négociation semble être la voie d'action favorite de Google. Fin janvier, la firme avait admis avoir collecté des adresses de messagerie partielles ou complètes ainsi que des url de sites Internet visités lors du passage de ses Google cars. Un aveu qui lui permet d'éviter un procès long et couteux.