En Allemagne, l'ancienne première dame, dont le mari a démissionné en février dernier suite à des soupçons de corruption, a récemment sorti un ouvrage dans lequel elle dément, notamment, avoir été une escort girl. Néanmoins, elle souhaite que Google cesse d'attiser les spéculations, et enlève de sa liste de suggestions les mots clés pointés du doigt.
Comme dans les cas français, l'affaire risque d'être compliquée : si Google a souvent dû céder face à la justice, l'entreprise a néanmoins toujours mis en avant que les suggestions de recherche n'étaient que le reflet des requêtes les plus populaires internautes, qu'un algorithme se charge de gérer pour les faire remonter selon leur pertinence. Ainsi, une suggestion aussi négative que celle qui associe le nombre de l'ex-première d'arme au mot « escort » n'existe que parce qu'elle est souvent tapée dans le moteur de recherche.
En somme, il y a peu de chance que Google obtempère sans passer concrètement par la case tribunal, même si l'affaire concernant le mot « juif » a récemment débouché sur un accord à l'amiable entre la firme et plusieurs associations de lutte contre le racisme en France.