Déjà qualifié de néfaste par le patron de Google, la firme a une nouvelle fois marqué son opposition au texte cette semaine en menant une opération baptisée « Défendez votre Web ». Via une page dédiée, la firme expliquait que ses outils de recherche en ligne sont désormais des passages quasi-obligatoires pour les internautes notamment grâce au fait qu'elle a étoffé son moteur, renvoyant désormais vers des textes, des images, des vidéos, de la cartographie...
Cette dernière initiative n'a pour autant pas été bien accueillie par certains parlementaires qui l'ont qualifié de « propagande à bas prix ». Reuters reprend ainsi les propos de Günter Krings et Ansgar Heveling, deux députés démocrate-chrétiens/conservateurs qui estiment que « sous le couvert de la liberté d'Internet, une tentative est faite par Google de coopter ses utilisateurs pour son propre lobbying ». Une position également soutenue par les éditeurs.
De son côté, Google se félicite sur son profil Google+ que « près de 500 000 personnes ont visité notre site Web. Nous sommes heureux que cet important débat sur l'Internet allemand ait lieu et que beaucoup d'entre vous soient prêts à prendre des mesures actives pour le réseau ». La bataille continue par moyens de communication interposés.