Depuis leur annonce officielle en avril 2012, les Google Glass ont évolué avec la production de prototypes déployés auprès des développeurs avant une mise à disposition un peu plus élargie. Les testeurs arborant ces lunettes connectées ne sont plus si rares, notamment dans les salons high tech et déjà quelques éditeurs ont conçu des applications plus ou moins discutables, plusieurs commerces ont pris des mesures d'interdiction et certains y perçoivent un redoutable outil marketing.
Les Google Glass souffriraient-elles déjà d'une mauvaise image ? Alors que ces lunettes font de plus en plus parler d'elles, Google a tenu à éclaircir certains propos à leurs égards.
Non les Google Glass ne vous emprisonnent pas dans un monde virtuel oppressant, affirme ainsi la firme californienne. Bien au contraire « plutôt que de baisser la tête vers votre PC, votre téléphone ou votre tablette en oubliant la vie qui se déroule autour de vous, Glass vous permet de lever les yeux et de prendre part à ce monde ».
Pour certains, les Google Glass et leur appareil photo constituent l'outil par excellence de Big Brother. De son côté, Google précise que la caméra est désactivée par défaut et le temps d'enregistrement est limité à 10 secondes. Même s'il est possible d'augmenter cette limite « Glass n'est pas conçu, ni même capable d'avoir un enregistrement continue (la batterie ne tiendra pas plus de 45 minutes avant de devoir être rechargée) ». Google rejette également l'idée que Glass puisse être utilisé comme un outil de surveillance.
Google rappelle en outre que les technologies de reconnaissance de visage ne sont pas les bienvenues sur Glass. face à la tentative de NameTag, la société explique « ce n'est pas parce qu'une application un peu bizarre a été créée qu'elle sera déployée au sein de notre Glass store ».
Concernant les commerces ayant déjà banni les Google Glass pour se prémunir de tout problème de violation de vie privée, Google explique qu'un phénomène similaire a été observé avec les premiers téléphones dotés d'un appareil photo. La firme californienne ajoute que Glass pourra être associé à des verres correctifs. Il revendrait donc au propriétaire d'un bar ou d'une boite de nuit d'assumer la responsabilité de cette interdiction.
Enfin Glass n'est pas encore achevé et ni prêt à la vente auprès du grand public. Depuis le début des tests, les lunettes ont reçu 9 mises à jour logicielles et trois modifications de leurs composants internes.
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