L'identification des fausses informations directement dans Google est une avancée majeure, puisque le géant du web concentre, à lui seul, 92,9 % du marché des recherches Internet dans le monde.
Le fact-checking s'immisce dans les résultats de recherche Google
Après une phase de test par les équipes de la firme de Mountain View, voilà que le géant a décidé de lancer définitivement sa nouvelle fonction : le fact-checking. Il s'agit, pour Google, de se défaire des accusations comme quoi il relayerait des fausses informations qui, parfois, se retrouvent en bonne position dans les résultats de recherche à cause des algorithmes.Le vendredi 7 avril 2017, Google a donc commencé à montrer, dans les résultats de recherche, la véracité des informations. Seules les données les plus controversées sont concernées : lorsqu'une recherche est effectuée sur ce type de données, Google affiche le résultat du fact-checking. Ce dernier, toutefois, est réalisé par des tiers, ce qui permet à Google de s'en détacher et de ne pas être considéré comme responsable.
Un simple encart au-dessus des résultats habituels
Les résultats de recherche de Google ne seront pas modifiés : le groupe n'a pas retouché son algorithme, ni opté pour un déréférencement de certaines informations. Le fact-checking est donc un plus qui apparaîtra au-dessus des résultats de recherche traditionnels. Ce sera l'algorithme de Google qui décidera si afficher, ou non, l'encart de fact-checking.Concernant la vérification sur la véracité des informations, elle est réalisée par des tiers, notamment Politifacts et Snopes, avec lesquels Google travaille. Mais le géant de Mountain View compte élargir l'option de devenir fact-checker à d'autres entités et, notamment, des journaux.