Quatre téléviseurs
Les téléviseurs « Sony Internet TV » sont déclinés en quatre diagonales partageant la même fiche technique. Ils s'articulent naturellement autour d'une dalle LCD Full HD (1920 x 1080 pixels) à rétro-éclairage à LED (sauf sur le plus petit modèle qui se contente d'un CCFL) qui, une fois n'est pas coutume, ne prend pas en charge la 3D.
La réception de la télévision passe par un tuner multi-standard (analogique et numérique câble ou TNT) ne permettant pas de regarder un programme différent de celui qui est enregistré. Ils offrent en outre 8 Go de mémoire interne et une connectique moderne mais minimaliste, comprenant quatre entrées HDMI (dont deux latéraux), une sortie SPDIF optique, quatre ports USB latéraux et une connectique réseau Wi-Fi N ou Ethernet Gigabit.
Ces « Sony Internet TV » sont disponibles dès à présent aux USA. Le NSX-24GT1 d'une diagonale de 61 cm y est vendu 600 dollars, le NSX-32GT1 de 81 cm 800 dollars, le NSX-40GT1 de 101 cm 1000 dollars et le NSX-46GT1 de 116 cm 1400 dollars.
Un lecteur de Blu-ray Google TV
Pour ceux qui souhaitent conserver leur téléviseur, Sony lance également un concurrent direct du Logitech Revue, avec un boîtier autonome qui présente l'intérêt d'apporter un lecteur de Blu-ray pour un surcoût raisonnable. À l'instar de son rival, celui-ci offre une entrée et une sortie HDMI, pour l'intercaler entre un récepteur TV et un téléviseur, et par ailleurs la même connectique que les téléviseurs et la même capacité de stockage.
Le lecteur de Blu-ray Google TV « Sony NSZ-GT1 » est disponible dès à présent aux USA au prix public de 400 dollars, soit 100 dollars de plus que son concurrent dépourvu de lecteur de disque.
Une télécommande et des applications
Les produits de la famille « Sony Internet TV » sont livrés avec une télécommande dont l'esthétique et l'ergonomie n'est pas sans rappeler la manette de la PlayStation. Elle regroupe un clavier complet, une souris optique et les touches traditionnelles du domaine de l'audiovisuel. Chacun des produits de la gamme, y compris les téléviseurs, dispose en outre d'un transmetteur infrarouge permettant de commander un dispositif externe tel qu'un récepteur TV.
On retrouve enfin une sélection d'applications en standard comprenant des chaînes de télévision américaines, le service de vidéo à la demande Netflix, ceux de musique à la demande Napster et Pandora, en plus de ceux de Google tels que YouTube, sans oublier le service de vidéo et de musique à la demande maison, Qriocity.
Sony prend donc le parti de cantonner ses produits Google TV au milieu de gamme. Ces téléviseurs s'adresseront vraisemblablement dans un premier temps aux technophiles qui sont déjà familiarisés avec Internet et les services en ligne qu'on y trouve, fussent-ils multimédias et grand public.
La discrétion du fabricant sur la qualité d'image des téléviseurs de la famille « Internet TV » en témoigne, les férus de home cinema, de sport (fonction MotionFlow à 100 Hz et plus) et de 3D devront pour l'heure se tourner vers d'autres modèles plus haut de gamme... En attendant que la sauce ne prenne ?