Les abonnés Twitter Blue, payant par définition, ont désormais la possibilité de publier de longs, de très longs tweets.
L'offre Twitter Blue, l'abonnement payant proposé par le réseau social propriété d'Elon Musk, vient encore d'être révisé, avec un ajustement cette fois du nombre de caractères autorisés. Les membres Twitter Blue, qui se voyaient barrés par une limite fixée à 4 000 caractères par tweet, viennent de voir celle-ci grimper à 10 000 caractères.
Écrire des articles via Twitter Blue ? C'est désormais possible
La limite de 280 caractères était déjà passée à 4 000 pour les abonnés Twitter Blue en février. Il aura à peine fallu deux mois pour transformer les capacités de microblogging de la plateforme en… opportunité de blog. C'était une promesse d'Elon Musk, et la promesse a été rapidement tenue.
Les tweets empilés les uns sous les autres, ce sera donc terminé, et il ne sera plus nécessaire de les annoter (1/4 ; 2/4 ; 3/4 ; etc.) pour vos plus beaux threads. Avec cette mise à jour de Twitter Blue, tout devrait rentrer sur un seul et même tweet.
Outre la longueur maximale de 10 000 caractères, Twitter Blue propose désormais à ses membres de nouvelles options de mise en forme, avec la possibilité de mettre tout ou partie de ses messages en gras ou en italique. Les utilisateurs pourront même publier des vidéos de plusieurs heures s'ils le souhaitent. Quant à la disparition de la moitié des publicités affichées, cela ne saurait tarder.
En parallèle, les longues publications pourront rapporter de l'argent aux créateurs
Au-delà de l'aspect physique des tweets, les membres Twitter Blue vont pouvoir profiter de la monétisation… pour leurs longs messages. L'entreprise promet d'ailleurs de verser aux auteurs la totalité des revenus générés. Au terme de la première année, une commission (qui reste à définir) sera prélevée par le réseau social californien.
Pour l'instant donc, le modèle reste le suivant : si vous êtes abonné Twitter Blue, la plateforme vous reverse 70 % des revenus générés si vous passez par Android ou iOS (puisque Google et Apple prélèvent une commission de 30 %), et 92 % si vous passez par la version web. Notons qu'au bout d'un an, la commission sur mobile devrait plonger à 15 %, un avantage appréciable.
Et si vous êtes de l'autre côté de la barrière et que vous souhaitez obtenir du contenu exclusif (et, donc, accessible en échange d'une certaine somme uniquement), les créateurs pourront facturer ce dernier contre 3, 5 ou 10 dollars par mois.
Source : Engadget