De son côté, Google a répondu que chaque internaute peut demander de flouter certaines silhouettes s'il le désire. Suite à plusieurs polémiques notamment en Allemagne, le service avait mis en place une démarche simple pour permettre aux habitants du pays de s'opposer à l'apparition de leur domicile dans Street View.
En avril dernier, Google avait également été condamné par le Tribunal administratif fédéral de Suisse à renforcer la protection de la vie privée des citoyens en s'assurant qu'aucun visage ni aucune plaque minéralogique ne soit reconnaissable. La firme avait donc été obligée à vérifier que ces données soient correctement floutées.
Le cas de cet habitant français entre donc dans la liste des griefs reprochés à StreetView. Il n'est toutefois pas certain que Google accepte de transiger et la firme pourrait, en cas de décision défavorable du juge des référés, faire appel de la décision.
Mise à jour
Le tribunal d'Angers vient de débouter le plaignant de sa demande portant sur une atteinte présumée à la vie privée et à l'image. Il devra également régler la somme de 1 200 euros à Google France au nom des frais de procédure engagés.
La justice a précisé que la plainte ne devait pas être dirigée contre Google France mais contre la société mère située aux Etats-Unis, éditrice du service Street View. C'est pourquoi le tribunal a décidé « la nullité de l'assignation pour avoir été délivrée à une personne morale distincte de celle concernée par la procédure, et par défaut de fondement juridique ».