Poursuivie à de nombreuses reprises en raison de Joy-Con défectueux sur Switch, Nintendo fait face à un nouveau recours collectif à ce sujet.
L'affaire a été portée en justice lors d'un premier recours collectif en juillet 2019 ; après de nombreux rebondissements, elle fait aujourd'hui l'objet d'un nouvel épisode suite à une autre plainte, déposée cette semaine.
Drift incontrôlé
Ce nouveau recours collectif a été porté à la Cour de Justice de Seattle ce mardi. Le plaignant, mineur et accompagné dans la procédure par son responsable légal, précise avoir rencontré des problèmes sur ses Joy-Con trois mois après l'achat d'une Nintendo Switch en 2017.
Les problèmes signalés s'attachent à un « Drift » ou une « dérive » des joysticks, causée par une usure précoce de la surface du pad, à l'intérieur des Joy-Con. Le mouvement des joysticks semble en effet détériorer le matériau carbone composant le pad, générant des petits morceaux qui viennent altérer sa résistance électrique, et entraînant ainsi ce fameux phénomène de « drift ».
Selon le recours qui nous intéresse ici, ce problème semblait persister sur trois sets de Joy-Con différents, même après une réparation ou un remplacement effectué par Nintendo. Forcé d'utiliser une manette Nintendo Pro, après que les Joy-Con sont devenus inutilisables, le plaignant réclame des dommages et intérêts, et des excuses publiques.
Une affaire qui ne date pas d'hier
L'affaire des Joy-Con à la dérive avait été portée à la connaissance de la justice américaine pour la première fois en juillet 2019. Afin de répondre à la plainte de ce premier recours collectif, Nintendo avait fait le choix de passer par une procédure d'arbitrage, arguant que cette défectuosité des Joy-Con « n'était pas un réel problème et ne gênait personne ».
Néanmoins, suite à de nombreuses autres plaintes et malgré la mise en œuvre de réparations sans frais ou autres remboursements, le président de Nintendo s'était vu contraint de présenter ses premières excuses publiques sur le sujet, et par là même, de reconnaître le problème.
En France, l'affaire avait été portée à la connaissance de la Justice fin 2019 par l'entremise d'UFC-Que Choisir, mettant en demeure Nintendo pour obsolescence programmée des Joy-Con.
L'affaire est donc à nouveau à suivre…
Source : Video Games Chronicle