Une version bêta de Peppermint est lancée cette semaine. Selon le site officiel, cette distribution Linux devrait se focaliser sur l'informatique dans le cloud et les applications web. La bêta est privée, et réservée à un nombre très restreint de personnes, mais devrait s'ouvrir à plus de testeurs au début du mois de mai.
Le système d'exploitation est un fork de Lubuntu (une variante d'Ubuntu qui utilise LXDE, un environnement de bureau léger), et utilise certains fichiers de configuration de Linux Mint, dont découle son nom.
L'approche de Peppermint est clairement orientée cloud et web applications, pour éviter aux utilisateurs « d'installer un nombre incalculable de paquets de logiciels et de passer tout le samedi après-midi à lire les wikis », explique avec humour la page d'accueil du site. Peppermint utilise la technologie Prism de Mozilla pour le lancement d'applications en ligne dans leur propre fenêtre. L'idée n'est pas tout à fait neuve, puisque plusieurs distributions Linux, dont certaines sont accessibles pour le grand public, se basent sur le cloud pour leurs applications. C'est le cas de Chrome OS de Google, mais aussi de JoliCloud ou de gOS.
La vision de Peppermint diffère un peu de ses concurrents, puisque le système souhaite se baser sur un mélange plus poussé entre cloud et applications locales. Son environnement de bureau, LXDE, le destine à des machines légères en priorité, comme les netbooks et les MIDs, et son utilisation de Prism entend créer un lien réel entre applications locales (Prism permet notamment d'intégrer des raccourcis vers les applications web sur le bureau ou en barre des tâches, et de leur attribuer des options comme les systèmes de notification) et applications en ligne. Il y a peu d'informations qui ont filtré pour l'instant, mais Peppermint a mis à disposition un compte Twitter et une page Facebook pour se tenir au courant des actualités.